Le président congolais Denis Sassou Nguesso a annoncé lundi soir l'augmentation à 350 hommes pour renforcer les capacités de la mission de consolidation de la paix en Centrafrique (Micopax).
"Nous devons apporter quelque 200 hommes en plus des 150 qui s'y trouvent déjà pour que le contingent du Congo atteigne les 350 hommes et cela nous devons le faire dans l'urgence", a-t-il déclaré après son retour d'Addis-Abeba où il avait pris part aux festivités jubilaires de l'Union africaine.
Selon lui, tous les Etats de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) devraient faire de même. "C'est cet engagement qui a été pris au cours de nos concertations à Addis-Abeba", a-t-il précisé.
L'engagement du Congo s'explique, a indiqué le président congolais, par la nécessité, pour les Etats de la CEEAC d'atteindre les 2000 hommes capables d'intervenir les tout premiers et en urgence au regard des recommandations des chefs d'état-major réunis récemment à Libreville au Gabon.
M. Sassou, qui a par ailleurs apprécié positivement la proposition du président français François Hollande sur le renforcement des capacités africaines, a souhaité que l'Afrique elle-même assume ses responsabilités.
"Ce que nous voulons, c'est que ce soit l'Afrique elle-même qui assume ses responsabilités. Nous avons conçu l'architecture africaine de sécurité collective et de paix, avec des faiblesses connues dans la logistique et quelques infrastructures. Mais, aujourd' hui il peut être établi que nous avons entériné l'idée de brigade en attente dans les sous-régions", a-t-il ajouté.