Le Kenya sera retiré de la liste d'inquiétude du CITES en février 2017

Le Kenya sera retiré en février 2017 de la liste des pays d'inquiétude de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES) pour le trafic d'ivoire, a annoncé jeudi l'agence kenyane de protection de la nature.

Le directeur du Service de protection de la faune du Kenya (KWS) pour la mise en œuvre de la CITES, Solomon Kyalo, a déclaré à Xinhua à Nairobi que cette décision faisait suite aux recommandations de la 17ème réunion de la Conférence des parties de la CITES, qui a eu lieu en Afrique du Sud en début de ce mois.

"Le secrétariat de la CITES enverra prochainement une notification indiquant que le Kenya a rempli toutes les conditions requises car il a atteint le niveau de mise en œuvre le plus élevé permettant d'être retiré de cette liste", a déclaré M. Kyalo en marge de la 10ème Conférence annuelle des carnivores.

Selon les règles de la CITES, toutes les recommandations de la Conférence des parties prennent effet 90 jours après la conclusion de la réunion qui les a adoptées, soit en l'occurrence le 5 octobre.

Les pays figurant sur la liste de pays d'inquiétude de la CITES doivent envoyer des rapports sur la progression des mesures qu'ils entreprennent pour éliminer le trafic d'ivoire et de produits d'éléphant.

"Cette année, il n'y a eu aucun cas signalé de transit d'ivoire par les ports kenyans, tandis que le braconnage d'éléphants a été réduit d'environ 70% par rapport aux niveaux enregistrés en 2015", a déclaré M. Kyalo.

Par ailleurs, ce pays d'Afrique de l'Est est aussi en train de finaliser des projets de réglementation d'une nouvelle loi sur la faune qui durcira les peines pour les criminels qui s'en prennent aux animaux sauvages.

En 2015, huit pays figuraient sur la liste de pays d'inquiétude de la CITES concernant le trafic d'ivoire et de produits d'éléphant. "Toutefois, ce nombre a été porté à 19 en raison d'une augmentation du trafic de produits d'ivoire", a indiqué ce responsable.