L'Algérie discute avec des partis politiques libyens sur la crise dans leur pays

Une délégation libyenne, représentant une coalition de partis politiques du pays et conduite par Ali Bachir Zouik s'est entretenue mardi à Alger avec le ministre algérien des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel.

Cette rencontre s'inscrit, selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, dans le cadre des concertations avec les parties, personnalités et leaders politiques libyens. Des rencontres qui portent sur les récents développements de la situation en Libye, notamment sur les plans politique et sécuritaire et les voies et moyens destinés à renforcer le processus de sortie de crise, initié par l'ONU. La partie algérienne rappelle, par ailleurs, que cette rencontre fait suite aux précédentes rencontres tenues, à la lumière des efforts de l'Algérie sur la voie d'un dialogue inter-libyen.

En outre, l'entretien a porté, selon la même source, sur "les perspectives visant l'élargissement aux acteurs influents sur la scène politique libyenne et la consolidation de la dynamique de dialogue inclusif libo-libyen pour une solution politique consensuelle et durable, avec pour finalité de sceller un consensus fort et une réconciliation nationale".

Entre fin décembre 2016 et début janvier 2017, l'Algérie avait accueilli tour à tour le commandant en chef de l'Armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, son rival le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'entente nationale de Libye Faïz Serradj et enfin le président du Haut Conseil d'Etat de Libye Abderrahmane Swihli

Après la chute en 2011 de Mouammar Kadhafi, la Libye a sombré dans un climat d'instabilité politique et sécuritaire dont elle a toujours du mal à s'en sortir.

Les efforts de la communauté internationale pour ramener les parties libyennes rivales à former un gouvernement d'union nationale sont restés pour le moment vains.