Dernière mise à jour à 15h22 le 15/04
Le président tanzanien, John Magufuli, a déploré vendredi soir la mort de huit jeunes policiers tués par des hommes armés, affirmant que c'était une perte considérable pour le pays de l'Afrique de l'Est.
Les huit policiers ont été abattus par un groupe inconnu d'hommes armés à Jaribu Mpakani dans la région côtière lorsqu'ils revenaient des patrouilles. Les hommes armés ont également disparu avec un nombre indéterminé d'armes à feu appartenant aux policiers tués.
Les policiers sont tombés dans des embuscades alors que leur véhicule circulait sur l'autoroute Dar es-Salaam-Lindi. L'un de leurs collègues a été blessé et a été transporté rapidement à l'hôpital où son état s'est amélioré.
Dans son message de condoléances, M. Magufuli a déclaré qu'"ils ont été tués alors qu'ils servaient la nation".
Par ailleurs, la police a affirmé qu'ils ont tué quatre hommes armés et récupéré quatre armes à feu, y compris une arme arrachée des policiers tués, au début de vendredi.
Nsato Mssanzya, un commissaire de police en charge des enquêtes et de la formation, a révélé que la police a lancé une chasse à l'homme pour arrêter les hommes armés, ajoutant : "Nous allons les arrêter, qu'ils soient en vie ou morts".
La Commission des droits de l'homme et de la bonne gouvernance a également condamné les meurtres des policiers, affirmant que les dossiers ont montré qu'il y avait eu une vague de meurtres de policiers dans la région côtière depuis 2015.