Dernière mise à jour à 14h07 le 27/04
En novembre 2016, un séminaire international sur l'innovation scientifique de "la Ceinture et la Route" a eu lieu à Beijing. |
L'initiative chinoise "la Ceinture et la Route" a tracé un nouveau chemin pour la coopération scientifique internationale, selon des experts ayant récemment participé à un séminaire international sur l'innovation scientifique à Beijing.
"Les pays le long de 'la Ceinture et la Route' sont confrontés à de nombreux défis, dont le développement durable, la lutte contre le changement climatique, l'économie d'énergie et la sécurité", a indiqué Tan Tieniu, doyen adjoint de l'Académie des sciences de Chine (ASC), à un magazine de Xinhua.
A en croire M. Tan, ces défis ne sont pas exclusifs à certains pays, et un seul pays ne peut tous les résoudre. La coopération internationale est donc nécessaire pour les relever ensemble.
Dans le cadre de la construction de "la Ceinture et la Route", une coopération sincère et une innovation conjointe sont nécessaires de la part des institutions de recherche et des scientifiques des pays concernés par l'initiative afin d'assurer le développement durable, estime-t-il.
En novembre 2016, un séminaire international sur l'innovation scientifique de "la Ceinture et la Route" a eu lieu à Beijing. Environ 350 scientifiques originaires de plus de 40 pays et régions ont participé à ce séminaire et ont offert leurs propositions sur les méthodes à mettre en oeuvre pour cette stratégie à travers l'innovation scientifique et la coopération internationale.
Cet événement, le premier du genre, a été conjointement organisé par une douzaine d'académies scientifiques et institutions de recherche de pays tels que la Chine, la Russie et le Kazakhstan.
Ces dernières années, les scientifiques chinois et d'autres pays le long de "la Ceinture et la Route" ont coopéré en termes de recherche face à leurs intérêts et problèmes communs. Cette stratégie a permis de tracer un nouveau chemin et de créer un espace plus large pour les échanges entre les scientifiques chinois et étrangers, souligne M. Tan, ajoutant que les bases d'un système de coopération scientifique étaient d'ores et déjà en place.
En 2009, l'ASC a lancé un projet environnemental, intitulé "le Tiers Pôle", avec le plateau tibétain comme noyau, explique Yao Tandong, académicien à l'ASC. Grâce à ce projet, l'ASC a coopéré avec le Népal et a étendu cette collaboration avec le Pakistan et des pays d'Asie centrale et occidentale.
Aujourd'hui, "le Tiers Pôle" s'est développé comme un grand projet environnemental régional et est connu dans le monde entier. Ce projet regroupe un nombre important de scientifiques dans ce domaine et a obtenu des résultats scientifiques et réalisé des découvertes avancées. Il joue un grand rôle dans le développement des branches d'étude, la construction des capacités de recherche et la prise de décisions politiques.
"La Chine a acquis de nombreuses expériences fructueuses, notamment concernant la ligne ferroviaire Qinghai-Tibet et les zones naturelles locales et parcs nationaux. Nous aiderons les pays le long de 'la Ceinture et la Route' à dresser des plans de développement", a déclaré M. Yao.
Après le lancement de l'initiative 'la Ceinture et la Route' en 2013, l'ASC a entamé le "Projet d'élargissement de la coopération scientifique et éducative entre les pays en développement" ainsi que le "Plan d'action sur la coopération scientifique de 'la Ceinture et la Route'". Elle a installé sept centres scientifiques et éducatifs à l'étranger en tant que plates-formes stables de coopération scientifique pour les pays concernés par cette initiative.
Aujourd'hui, l'envergure des échanges dans le domaine scientifique entre l'ASC et les pays le long de "la Ceinture et la Route" dépasse 20.000 personnes par an. L'ASC a permis d'introduire environ 300 talents scientifiques et a financé plus de 600 étudiants étrangers en doctorat originaires des pays le long de "la Ceinture et la Route".