Dernière mise à jour à 08h15 le 04/02
Le Conseil des Affaires d'Etat chinois s'est engagé vendredi à faire face davantage au problème des arriérés de salaire des travailleurs migrants afin de sauvegarder leurs droits et intérêts légitimes.
Cette décision a été annoncée lors d'une réunion présidée par le Premier ministre chinois Li Keqiang.
Selon les participants à la réunion, le traitement du problème des arriérés de salaire des travailleurs migrants est une étape importante pour augmenter leur revenu et renforcer la justice sociale, incarnant ainsi le concept de développement centré sur le peuple.
Le Conseil des Affaires d'Etat mettra en oeuvre des campagnes spéciales et des tournées d'inspection pour lutter contre ce phénomène, tout en rendant public certains cas.
Les fonctionnaires provinciaux, municipaux et de niveau de district seront tenus responsables des cas d'arriérés de salaire dans le cadre de leur juridiction, selon la réunion.
Les départements des ressources humaines et de la sécurité sociale doivent rester transparents et donner à la population les moyens de signaler ces crimes, alors qu'un système de liste noire devra être créé pour sanctionner les entreprises dont les employés migrants ont des arriérés de salaire.
Les participants ont aussi convenu de traiter les suggestions des députés et les propositions des conseillers politiques pour promouvoir une prise de décision scientifique.
En 2016, les départements gouvernementaux ont traité 7.873 suggestions de députés nationaux et 3.862 propositions avancées par des conseillers politiques, tandis que plus de 3.000 avis et propositions ont été pris en considération lors de l'élaboration de politiques et de réglementations concernées.
Les participants se sont engagés à prendre davantage en compte ces suggestions cette année, en multipliant les communications avec les députés et les conseillers politiques et en rendant publiques toutes les réponses aux propositions et suggestions.
Par ailleurs, les 13e plans quinquennaux sur la sécurité des aliments et des produits pharmaceutiques ont été adoptés au cours de la réunion. Dans le cadre de ces deux plans, les gouvernements locaux, en particulier ceux de niveau de district, doivent être responsables en matière de sécurité des aliments. Des campagnes rigoureuses doivent être lancées pour lutter contre les additifs illégaux pour prévenir les risques.
L'authenticité des données des tests cliniques sur les médicaments fera l'objet d'une surveillance plus stricte, tandis que la production et la vente de produits pharmaceutiques de contrebande doivent être sérieusement punies.
Les tests d'échantillons et une alerte précoce doivent être renforcés, alors que ce type de tests doit couvrir les aliments, les produits sanguins, les vaccins et les médicaments essentiels.
En plus, les technologies, telles que le Big data, doivent être employées pour garantir la sécurité des aliments et des médicaments. Et le niveau des normes nationales pour les médicaments, les équipements médicaux, ainsi que pour les produits cosmétiques sera augmenté.