Le 20e sommet UE-Chine promet de nouvelles coopérations entre les deux parties, selon des responsables de l'UE

Le 20e sommet entre l'Union européenne (UE) et la République populaire de Chine tenu lundi à Beijing démontre que "ce partenariat a acquis une nouvelle importance pour nos concitoyens, nos régions voisines respectives et, plus largement, pour la communauté internationale", a indiqué l'UE lundi dans un communiqué.

"J'ai toujours fortement cru dans le potentiel du partenariat UE-Chine. Dans le monde d'aujourd'hui, ce partenariat est plus important que jamais. Notre coopération fait tout simplement sens", a déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.

"Nous avons signé des accords sur le commerce des émissions, les océans, l'investissement, la propriété intellectuelle, les douanes et l'économie circulaire", a-t-il écrit sur Twitter lundi après-midi.

"Mais nous savons aussi que nous pouvons faire beaucoup plus, ce qui confère d'autant plus de prix à ce que nous avons accompli aujourd'hui : nous avons bien progressé sur l'accord global en matière d'investissement, grâce à un premier échange d'offres concernant l'accès au marché, ainsi qu'en direction d'un accord sur les indications géographiques", a-t-il indiqué.

Ce 20e sommet illustre les nombreuses manières dont l'UE et la Chine renforcent concrètement ce qui constitue déjà un partenariat global. Outre la déclaration commune, un certain nombre d'autres résultats concrets ont été enregistrés au sommet, notamment une déclaration des dirigeants sur le changement climatique et l'énergie propre, en plus d'une série d'accords, protocoles et de promesses de coopération sur, entre autre, le développement des droits de l'homme, ont fait remarquer des observateurs à Bruxelles.

Saluant l'engagement pris, le président du Conseil européene Donald Tusk a déclaré que lundi, le jour même où l'Europe rencontre la Chine à Beijing et le président américain Trump et le président russe Vladimir Poutine s'entretiendront à Helsinki, "Nous sommes tous conscients du fait que l'architecture du monde change sous nos yeux".

"Et il est de notre responsabilité commune d'en faire un changement pour le mieux", a affirmé M. Tusk. A Beijing comme à Helsinki, "le monde que nous construisons depuis des décennies, parfois par des disputes, a apporté la paix pour l'Europe, le développement de la Chine et la fin de la Guerre froide entre l'Est et l'Ouest", a-t-il souligné.

Dans le même ton, M. Juncker s'est dit "plus que jamais convaincu qu'à l'ère de la mondialisation et de l'inter-indépendance, le multilatéralisme doit être la constante de notre action".