Les investissements chinois en Nouvelle-Zélande sont bien inférieurs à ce que l'on aurait pu s'attendre au vu du battage médiatique récent autour d'une nouvelle manne d'investissements émanant de la Chine, a révélé lundi un sondage réalisé par la branche néo-zélandaise du cabinet français KPMG.
KPMG a analysé les tendances de l'investissement direct étranger par le biais d'un examen du mandat de l'investissement étranger du gouvernement entre juillet 2010 et décembre 2012.
L'étude a révélé que l'Asie ne représentait en fait que 16% de l'investissement direct étranger brut, tandis que l'Australie restait la plus importante source de capitaux pour la Nouvelle-Zélande en apportant 46% du total à elle seule.
Les investissements cumulés de l'Amérique du Nord, l'Europe et l'Australie représentaient environ 70% du total.
"Il y a eu beaucoup de reportages sur les investissements chinois dans le pays, en particulier pour de gros contrats dans l'agroalimentaire", a déclaré dans un communiqué Justin Ensor, partenaire de KPMG.
"Cependant, l'Asie et la Chine ne sont pas aussi dominantes que beaucoup de gens peuvent penser".
Parmi les pays asiatiques, le Japon a représenté 53% de l'investissement, tandis que la Chine continentale et Hong Kong ont représenté 33%.