Dernière mise à jour à 16h31 le 25/04
Des vélos Ofo triés dans une rue de Beijing [Photo/Wei Xiaohao/China Daily]. |
Le co-fondateur de OFO Inc, le leader du vélo partagé en Chine, voit une bulle dans l'industrie, mais affirme que son entreprise de plusieurs milliards de dollars a tout pour réussir.
Cette année, OFO prévoit une présence dans 20 pays et plus de 200 villes chinoises, a déclaré Zhang Siding il y a quelques jours à Zhengzhou dans une interview accordée à Bloomberg Television. Indiquant que la compagnie était évaluée à plus de 2 milliards de dollars.
Parmi plus de 25 services proposés, les célèbres vélos jaunes canaris sont omniprésents sur les trottoirs du pays. Le partage de ces bicyclettes ne sont pas jugées rentables en raison de subventions et coûts faibles, mais en même temps des milliards de dollars de capital-risque ont été soulevés dans l'espoir de tirer profit de cet engouement.
En Chine, les pionniers du partage de vélo se préparent à affronter la concurrence mondiale, avec l'un des rivaux Mobike qui envisage d'être présent dans 100 villes étrangères. Mais le flot des deux roues a conduit à une inquiétude des gouvernements locaux et la colère des résidents. Les différentes sociétés permettant généralement aux utilisateurs de les laisser un peu partout, bloquant le plus souvent les trottoirs.
Le chiffre d'affaires quotidien de OFO est d'environ 10 millions de yuans (1,45 million de dollars) et a recueilli environ 650 millions de dollars depuis sa création, selon son co-fondateur Dai Wei.
Pour Zhang Siding, OFO est rentable dans deux villes, mais ce n'est pas un objectif majeur pour l'entreprise. Au lieu de cela, la priorité est d'améliorer l'expérience utilisateur et de renforcer la marque.
«L'industrie va connaître une bulle», a-t-il noté. «Mais tant que nous continuons à proposer des choses pratiques, alors il n'y aura pas de bulle.»