Deux sociétés chinoises condamnées pour violation du droit d'auteur concernant Doraemon

Deux sociétés chinoises basées dans l'est de la Chine ont été condamnées à payer 130.000 yuans (18.900 dollars) de compensations pour violation du droit d'auteur concernant Doraemon, célèbre personnage de la bande dessinée japonaise.

Une société de Shanghai, qui détient les droits d'auteur concernés sur la partie continentale de la Chine, a poursuivi en justice les deux sociétés à Zhenjiang, dans la province du Jiangsu (est), pour utilisation non autorisée des images de Doraemon. Elle a demandé une compensation de 550.000 yuans, selon un communiqué publié par le Tribunal populaire intermédiaire de la ville de Zhenjiang.

Les deux sociétés ont présenté des modèles de Doraemon sur une place publique près d'un quartier des affaires en janvier 2016, ce qui a pu "générer d'énormes bénéfices commerciaux", selon l'avocat représentant la société de Shanghai.

Les accusés ont expliqué avoir loué ces modèles "simplement pour promouvoir l'ambiance des vacances" ajoutant qu'aucun acte commercial n'avait eu lieu. Les deux sociétés ont enlever les modèles avant l'ouverture du procès afin de mettre fin à la violation du droit d'auteur.

Cependant, le tribunal a jugé que les accusés avaient violé les droits de représentation et de diffusion des informations du plaignant.

"Les images comme celles de Doraemon et des minions sont omniprésentes, mais cela ne signifie qu'elles peuvent être utilisées à volonté", a expliqué un juge.

Doraemon est un chat bleu qui produit des jouets dans une poche magique sur son ventre. Il est un des personnages de bande dessinée les plus populaires en Chine.