Dernière mise à jour à 14h23 le 29/10
Vendredi, les chefs de la diplomatie russe, syrienne et iranienne ont promis de défendre la reprise de pourparlers intra-syriens susceptibles de faciliter une solution politique à la longue crise qui ravage le pays du Moyen-Orient.
"Nous sommes convenus de revenir au régime de la cessation des hostilités et de défendre une reprise urgente des pourparlers intra-syriens, tout en résolvant les problèmes de l'amélioration de la situation humanitaire dans le pays,'' a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'un point de presse commun qui s'est tenu avec ses homologues syrien et iranien, à Moscou.
Les trois parties ont réaffirmé qu'il n'existe pas de solution de rechange au règlement de la crise en Syrie par les voies politiques et diplomatiques.
"Nous estimons que le règlement de la crise en Syrie n'est possible que par le biais du dialogue entre les différents groupes syriens,'' a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Javad Zarif. "Il n'y a pas de solution militaire à cette crise.''
La Russie et l'Iran ont confirmé qu'ils soutiennent la souveraineté, l'unité et l'intégrité territoriale de la Syrie, et qu'ils sont prêts à combattre conjointement les terroristes et à restaurer la paix dans le pays, a dit M. Lavrov aux journalistes.
Plus tôt dans la journée de vendredi, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Muallem, a dit que le gouvernement syrien est prêt à décréter une nouvelle trêve et à immédiatement reprendre les pourparlers intra-syriens ''sans ingérence extérieure,'' faisant évidemment référence aux Etats-Unis.
Apportant son soutien à la déclaration, M. Lavrov a dit que la Russie et l'Iran étaient convenus d'appuyer la suggestion des autorités syriennes en envoyant dès que possible une délégation gouvernementale à Genève, en Suisse, en vue de négociations avec des représentants de tous les groupes de l'opposition, sous l'égide des Nations Unies.