Dernière mise à jour à 14h23 le 29/10
Vendredi, les forces du gouvernement syrien et leurs combattants alliés ont repoussé complètement une vaste offensive d'au moins 12 groupes rebelles dans la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, a indiqué à Xinhua une source militaire.
L'armée syrienne et le groupe libanais Hezbollah ont déjoué l'offensive rebelle, qui a été lancée vendredi matin sur tous les fronts de la ville d'Alep, a indiqué la source sous couvert d'anonymat.
Au moins 12 groupes rebelles, dont des ultra-radicaux, ont lancé cette offensive de grande échelle contre des positions des forces du gouvernement à Alep, dans le but de détruire le siège de l'armée syrienne sur les zones rebelles dans l'est d'Alep, a indiqué la source.
L'attaque a visé les positions des forces du gouvernement dans l'ouest d'Alep, et les rebelles ont fait explosé à distance au moins deux véhicules piégés près des positions militaires à la porte ouest de la ville d'Alep, a indiqué la source.
La source, qui est proche du Hezbollah, a déclaré que les informations des rebelles sur la capture des combattants Hezbollah sont complètement fausses.
L'armée syrienne a assiégé les zones rebelles d'Alep ces dernier smois, exhortant les rebelles à se rendre ou à quitter l'est d'Alep pour se réfugier dans d'autres zones rebelles dans la province d'Idlib, dans le nord-ouest.
Les rebelles n'ont pas respecté les demandes répétées de l'armée. La semaine dernière, une trêve de trois jours, a pour but de faciliter l'évacuation des civils et des rebelles qui veulent se rendre en échange d'une amnistie, a expiré avec l'évacuation de quelques civils et rebelles.
Le gouvernement syrien a accusé les rebelles d'empêcher les civils, environ 250 000, de fuir.
Les observateurs pensent qu'Alep sera le dernier champ de batail décisif entre les groupes au combat, et le vainqueur sera celui qui dictera ses conditions pour résoudre la crise, car la province contient tous les groupes qui sont soutenus par les puissances régionales et internationales, les civils payant le prix de cet affrontement indirect.