Dernière mise à jour à 10h11 le 01/11
1/5Le président libanais nouvellement élu, Michel Aoun, prête serment après son élection au parlement libanais, à Beyrouth, au Liban, le 31 octobre 2016. (Xinhua)
2/5Des partisans célèbrent l'élection de Michel Aoun à la présidence du pays à Beyrouth, au Liban, le 31 octobre 2016. (Photo : Marwan Assad)
3/5Le président libanais nouvellement élu, Michel Aoun, s'assoit pour des photos au palais présidentiel à Beyrouth, au Liban, le 31 octobre 2016. (Xinhua)
4/5 Le président libanais nouvellement élu, Michel Aoun (2e à gauche), passe en revue les membres de la garde d'honneur quand il arrive au palais présidentiel à Beyrouth, au Liban, le 31 octobre 2016. (Xinhua)
5/5Le président libanais nouvellement élu, Michel Aoun (centre, en arrière), prête serment au parlement libanais à Beyrouth, au Liban, le 31 octobre 2016. (Xinhua)
Le parlement libanais a élu lundi Michel Aoun au poste de treizième président du pays, mettant ainsi fin à un vide présidentiel de près de deux ans et demi.
Ancien général chrétien, M. Aoun est allié au Hezbollah, parti soutenu par l'Iran, dont les forces se battent en Syrie aux côtés du gouvernement du président Bachar el-Assad.
L'élection de M. Aoun (81 ans) à la présidence a été rendue possible par le soutien surprise accordé à sa candidature par Saad Hariri, ancien Premier ministre, qui dirige à présent le parti Courant du futur.
Farouche opposant du gouvernement de M. Assad en Syrie, M. Hariri dirige un bloc rival du Hezbollah qui bénéficie du soutien de l'Arabie Saoudite.
M. Aoun devrait nommer M. Hariri au poste de Premier ministre, mais sans consensus dans le paysage politique, la formation d'un gouvernement pourrait être longue et difficile.
Le Liban n'avait plus de président depuis mai 2014, date de l'expiration du mandat de six ans de l'ancien président Michel Sleimane.
Depuis, le Parlement a été convoqué 45 fois pour élire un successeur, sans jamais atteindre le quorum.
D'après la Constitution, le président doit être élu avec deux tiers des voix du Parlement au premier tour, et à la majorité simple aux tours suivants.
L'accord sur le partage des pouvoirs stipule que le président doit être un chrétien maronite, le président du Parlement un musulman chiite et le Premier ministre un musulman sunnite.