Dernière mise à jour à 08h15 le 12/01
Le président élu américain Donald Trump a déclaré mercredi avoir pris des mesures pour se séparer de son empire commercial.
"Mes deux fils, qui sont ici présents, Don et Eric, s'occuperont de la compagnie", a déclaré M. Trump dans sa première conférence de presse depuis qu'il a remporté l'élection présidentielle.
"Ils vont la gérer de manière très professionnelle. Ils n'en discuteront pas avec moi", a déclaré M. Trump, tout en désignant une pile de documents sur son pupitre, qu'il a présentés comme les documents qu'il venait de signer pour transmettre "le contrôle total" de son entreprise à ses fils.
Sheri Dillion, une avocate chargée d'aider M. Trump à se distancier de ses intérêts privés, a déclaré que ses investissements et ses biens avaient été ou seraient confiés à une fiducie avant le 20 janvier, date de sa prise de fonctions.
Mme Dillion s'est également prononcée contre l'idée de liquider les biens de M. Trump par le biais d'une fiducie sans droit de regard, une pratique courante parmi les anciens présidents américains, que certains ont fortement recommandé à M. Trump. Mme Dillion a en effet affirmé que cette mesure serait à la fois impossible à mettre en place, et inefficace pour neutraliser les éventuels conflits d'intérêts.
En dépit de ses efforts pour apaiser les inquiétudes qui entourent ses affaires commerciales privées, M. Trump a une fois de plus refusé de rendre publique sa déclaration d'impôt, affirmant qu'elle était en ce moment "soumise à un audit".
"Les journalistes sont les seuls à s'intéresser à ma déclaration d'impôts", a-t-il déclaré.