Dernière mise à jour à 08h41 le 21/02
Le Premier ministre malaisien Najib Razak a assuré lundi de sa confiance la police et les médecins-légistes qui enquêtent sur le décès à l'aéroport de Kuala Lumpur de Kim Jong Nam, le demi-frère du dirigeant de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), Kim Jong Un.
M. Najib a dit avoir "totalement confiance dans leur objectivité quoi qu'ils fassent", a rapporté l'agence de presse officielle Bernama. Il a souligné que son pays serait objectif et dit espérer que la RPDC "comprenne que l'enquête respectera les lois malaisiennes".
Un peu plus tôt dans la journée, l'ambassadeur de la RPDC en Malaisie a nié avoir dit aux autorités malaisiennes que le détenteur du passeport diplomatique de RPDC décédé le 13 février à l'aéroport de Kuala Lumpur était bien Kim Jong Nam.
Lors d'une conférence de presse devant son ambassade, Kang Chol a indiqué qu'un document officiel avait été remis à la partie malaisienne, soulignant : "Nous ne connaissons aucun autre nom, si ce n'est celui de Kim Chol comme inscrit sur le passeport" du défunt.
L'ambassade de la RPDC a organisé cette conférence de presse après la convocation de M. Kang dans la matinée au ministère malaisien des Affaires étrangères. Ce dernier a défendu l'enquête, assurant dans un communiqué qu'elle était menée dans le respect des lois malaisiennes.
La Malaisie a également rappelé son ambassadeur à Pyongyang pour consultation.
Le vice-Premier ministre malaisien Ahmad Zahid Hamidi avait déclaré jeudi dernier que la victime était bel et bien Kim Jong Nam. Lors d'une conférence de presse, interrogé sur le fait de savoir si la victime était Kim Jong Nam, M. Zahid a répondu: "Oui, bien sûr".
La police malaisienne avait identifié à l'origine la victime comme étant Kim Chol, comme indiqué sur son passeport.
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