Dernière mise à jour à 08h35 le 24/04
Quatre individus, accusés d'avoir notamment organisé ou participé, à Strasbourg (est de la France) et à Paris, à des entraînements de préparation au djihad en Syrie, ont été condamnés, vendredi, par le tribunal correctionnel de Paris, à des peines allant de six à sept ans de prison, ont indiqué plusieurs médias français.
La radio Franceinfo et la chaîne de télévision France 3 Grand Est ainsi que l'AFP ont révélé vendredi le dénouement d'une affaire, remontant à octobre 2014, qui a débuté par un banal contrôle policier dans un parc strasbourgeois où six à sept personnes, décrites comme "des barbus en djellaba", s'entraînaient à des techniques de self défense et avec des armes factices.
Parmi les quatre hommes qui comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Paris, Thierry Valorus, 41 ans, a écopé de la plus lourde peine: sept ans de prison. Il a reconnu avoir fait un court séjour en Syrie à l'automne 2014. Il avait été arrêté en Turquie où, selon les enquêteurs, il a fréquenté un bourreau du groupe jihadiste Etat islamique (EI).
Les trois autres prévenus, Nicolas Langevin, 35 ans, Farid Boukhouch, 39 ans, et Youssef Lamrini, 40 ans, ont été condamnés à six ans de prison.
Le tribunal a considéré que ces séances d'arts martiaux et de sports de combat étaient bien des "entraînements jihadistes" dans une "logique de soutien à un groupe terroriste".
Il a par ailleurs assorti la peine des quatre hommes d'une période de sûreté des deux tiers, et ordonné leur inscription au fichier des auteurs d'infractions terroristes.
Ce jugement intervient alors qu'une nouvelle attaque terroriste a fait un mort et trois blessés, jeudi soir, sur les Champs-Elysées.
Depuis 2015, la France a été touchée par une vague d'attentats.
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