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UNICEF : investir dans la santé des enfants les pauvres est plus rentable

Xinhua | 29.06.2017 08h39

Une nouvelle étude du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), citée par l'ONU dans un communiqué publié mercredi, montre que les investissements en faveur de la santé et de la survie des enfants les plus démunis s'avèrent plus rentables.

Intitulée "Réduire les écarts", l'étude du Fonds indique que le nombre de vies sauvées par million de dollars investi auprès des plus pauvres est près de deux fois supérieur au nombre de vies sauvées par des investissements équivalents ciblant des groupes de population moins défavorisés.

"La preuve est convaincante: investir dans les enfants les plus pauvres n'est pas seulement juste en principe, il est également juste dans la pratique - permettant de sauver plus de vies pour chaque dollar dépensé", a déclaré mercredi le Directeur exécutif de l'UNICEF, Anthony Lake.

L'étude vient confirmer une hypothèse faite par l'UNICEF en 2010: malgré leur coût initial plus élevé, les dépenses supplémentaires effectuées en faveur des enfants les plus pauvres seraient compensées par de meilleurs résultats.

"Ce sont des nouvelles importantes pour les gouvernements qui œuvrent à mettre fin à tous les décès d'enfants", a déclaré M. Lake, soulignant qu'une approche axée sur la réduction des inégalités en matière de survie des enfants peut également aider à rompre le cycle intergénérationnel de la pauvreté. Lorsque des enfants sont en bonne santé, ils sont plus aptes à apprendre à l'école et à mieux gagner leur vie une fois adultes.

L'étude qui couvre une période allant de 2003 à 2016 a analysé de nouvelles données en provenance de 51 pays où environ 80% de tous les décès de nouveau-nés et des moins de cinq ans se produisent. Elle a évalué l'accès à six interventions de santé maternelle, néonatale et infantile à fort impact: l'utilisation de moustiquaires imprégnées d'insecticide, l'initiation précoce de l'allaitement maternel, les soins prénatals, la vaccination complète, la présence d'un accoucheur qualifié pendant l'accouchement et la recherche de soins pour les enfants souffrant de diarrhée, de fièvre ou de pneumonie.

Les résultats de l'étude montre que l'accès des populations les plus démunies aux interventions à fort impact sur la santé et la nutrition s'est amélioré rapidement au cours des dernières années, permettant ainsi la réalisation de nettes avancées en matière d'équité.

(Rédacteurs :Qian HE, Guangqi CUI)
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