Dernière mise à jour à 09h27 le 04/07
Un homme de 23 ans a été arrêté samedi 1er juillet après avoir tenté de se procurer une kalachnikov et affirmé vouloir s'en prendre au président français Emmanuel Macron lors du défilé du 14 juillet prochain à Paris, rapportent lundi plusieurs médias français.
Sans emploi, cet individu résidant à Argenteuil, dans le Val-d'Oise, décrit comme "instable psychologiquement, mais conscient et déterminé" par des sources proches du dossier citées par plusieurs médias français, a été mis en examen samedi pour "entreprise individuelle terroriste". Il avait déjà été condamné en 2016 pour apologie du terrorisme.
Lors de son interpellation, il a menacé les policiers avec un couteau et deux autres armes blanches ont été retrouvées dans sa voiture.
Affirmant être un "nationaliste" proche de l'extrême-droite, l'homme aurait déclaré lors de sa garde à vue vouloir assassiner le président français pour faire "un geste politique" et ajouté vouloir s'en prendre "aux Noirs, aux Arabes, aux Juifs et aux homosexuels".
Cette arrestation n'est pas sans rappeler celle du militant d'extrême-droite Maxime Brunerie le 14 juillet 2002, qui avait tenté d'assassiner le président d'alors, Jacques Chirac, avec une carabine lors du défilé militaire.
Le dispositif de sécurité du premier défilé du 14 juillet d'Emmanuel Macron devrait être particulièrement renforcé compte tenu de la présence du président américain Donald Trump.
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