Dernière mise à jour à 08h40 le 26/04
La Belgique a initié la mise en oeuvre d'une nouvelle mission spatiale, ALTIUS (Atmospheric Limb Tracker for the Investigation of the Upcoming Stratosphere), répondant à la pénurie imminente de satellites capables de mesurer la distribution des principaux composants présents dans notre atmosphère, annonce mardi dans un communiqué l'Institut royal d'aéronomie spatiale de Belgique (IASB), promoteur de cette mission.
En effet, ces mesures sont essentielles pour les modèles atmosphériques qui calculent les conséquences de l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre ou l'impact de l'interdiction des produits chimiques qui détruisent la couche d'ozone.
ALTIUS représente une avancée technologique tant par la diversité des géométries d'observation qu'il offre que par son concept innovant pour les mesures atmosphériques.
L'Institut royal d'Aéronomie Spatiale de Belgique est le promoteur de cette mission, qui a récemment intégré de façon officielle le programme "Earth Watché" de l'ESA.
Après l'âge d'or des années 2000, où une pléiade de satellites observaient la Terre, il ne reste qu'une poignée d'instruments vieillissants. Le déficit actuel de satellites capables de mesurer la concentration d'ozone ou d'autres gaz (dont certains gaz à effet de serre) aux différentes altitudes atmosphériques est dramatique.
Cette situation menace la continuité des données d'observation qui est de la plus haute importance pour le suivi du changement climatique actuel ou encore de l'évolution de la couche d'ozone. ALTIUS arrive juste à temps pour pallier cette sombre perspective.
Dans quatre ans, la première mission spatiale belge survolera l'atmosphère supérieure de la Terre (qui s'étend de 10 à 100 km d'altitude). A bord d'un microsatellite de type PROBA, ALTIUS réalisera ses observations des principaux composants de l'atmosphère à une résolution verticale meilleure que 1 km.
Les objectifs opérationnels et scientifiques de la mission ALTIUS sont en rapport avec la composition chimique de l'atmosphère. ALTIUS se démarque des techniques d'observation traditionnelles. En effet, pour la première fois dans l'histoire de la spectrométrie atmosphérique, l'instrument utilisera de l'imagerie spectrale.
Les 2 et 3 mai 2017, l'IASB organisera le premier colloque international consacré à la mission ALTIUS au Musée des sciences naturelles. L'objectif est de réunir les futurs utilisateurs des données ALTIUS et de lancer de nouveaux partenariats scientifiques internationaux.
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