Dernière mise à jour à 08h45 le 15/02
En Guinée le taux de surpeuplement des prisons atteint 500%, a révélé mardi Honba Dieudonné, expert en réinsertion socio-professionnel des détenus, lors d'une table ronde sur la problématique des prisons guinéennes.
Sur financement de l'Union européenne d'une enveloppe de 20 millions d'euros pour la réforme du secteur de la justice en Guinée, un groupe d'experts a mené récemment une étude sur la réinsertion socio-professionnelle des détenus.
Dans cette étude, il a été noté que les défis en terme de gestion et de fonctionnement des établissements pénitenciers (prisons, maisons centrales, centre de détention) sont énormes et complexes.
De nos jours, le pays compte 33 pénitenciers inégalement répartis sur l'ensemble du territoire national dans lesquels, il n'existe pas d'activités de réinsertion des détenus en général, encore moins en faveur des mineurs et des femmes.
Honba Dieudonné a précisé que l'effectif total des détenus pour l'ensemble des prisons de Guinée est estimé à 3.500 personnes alors que le nombre de mineurs incarcérés est estimé à 150, soit 5% et les femmes 3% sur la population carcérale totale.
Selon l'étude, plus de 70% des cas de mineurs sont des multirécidivistes. La situation de réinsertion sociale et professionnelle des détenus est plus accentuée chez les mineurs et les femmes. Les mineurs sont en général des enfants de la rue, des désoeuvrés ou des débrouillards dans le secteur informel.
"Toutes les prisons guinéens sont concernées par la surpopulations carcérales", a affirmé l'expert pour qui cette situation est à la base de l'insécurité interne et externe des prisons.
Au cours de la rencontre des experts, le chef de cabinet du ministère Guinéen de la Justice Mohamed Koly Camara a précisé que "le plus gros problème de nos prisons reste la surpopulation carcérale".
Par ailleurs, il a aussi rappelé que le taux de récidive reste très élevé dans les prisons guinéennes, particulièrement chez les mineurs, faute d'une véritable politique de réinsertion des anciens détenus.
"La récidive et l'oisiveté sont deux maux qui affectent moralement et physiquement les personnes privées de libertés", a déploré M. Camara, avant d'ajouter que cette récidive est causée par l'absence d'activités de réinsertion au sein des prisons.
Les solutions préconisés par les experts dans l'étude est la poursuite des reformes axées sur l'amélioration du cadre de vie dans les prisons, ainsi que la construction et l'équipement des centres de détention, afin de faciliter l'apprentissage des métiers par les personnes en conflits avec la loi. Toute chose qui pourrait aboutir à une réinsertion socioprofessionnelle réussir des anciens détenus, désormais libres.
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