Dernière mise à jour à 10h03 le 21/06
Le Conseil de sécurité de l'ONU se penchera jeudi 21 juin sur la situation en République centrafricaine (RCA), en présence du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et chef de la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga, a appris Xinhua mercredi de la MINUSCA.
Lors de la conférence hebdomadaire de la mission ce mercredi, le porte-parole, Vladimir Monteiro, qui a annoncé la nouvelle, a rappelé la résolution 2387 qui demande au Secrétaire général de l'ONU de tenir "régulièrement informé le Conseil de la situation en République centrafricaine et de l'exécution du mandat de la MINUSCA".
Bien d'autres points, selon lui, concerneront "les informations sur la situation sécuritaire en République centrafricaine, les questions politiques prioritaires définies plus haut relatives au processus politique et les progrès accomplis concernant les mécanismes et les moyens de promouvoir la gouvernance".
Profitant de la circonstance, M. Monteiro a fait part de la visite de la sous-secrétaire générale aux opérations de maintien de la paix, Bintou Keita, en RCA, où elle a été reçue par les hautes autorités nationales.
"Ce mercredi, a-t-il ajouté, la sous-secrétaire générale a rencontré des représentants de la société civile, la plateforme religieuse ainsi que le réseau des femmes leaders avant de s'entretenir avec l'Initiative de l'Union Africaine (UA). Un déplacement est prévu à l'intérieur du pays", a-t-il ajouté.
Sur le plan sécuritaire, le porte-parole a rappelé l'incident du 10 mai dernier où des éléments des Forces armées centrafricaines (FACA), en partance pour Bangassou (sud-est), ont été pris à partie à Bambari (centre) par des rebelles de l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC) d'Ali Darassa.
Dans le chapitre des droits de l'homme, le porte-parole a souligné qu'entre le 13 et le 19 juin, la MINUSCA a vérifié et documenté "35 incidents d'abus et de violations des Droits de l'Homme et du droit international humanitaire affectant au moins 53 victimes". Les auteurs présumés sont des groupes armés et des groupes criminels ainsi que des agents de l'Etat.