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Le Ballet central de Chine et l’Opéra de Paris : 30 ans de pas de deux (2)

( Source: La Chine au présent )

29.06.2015 09h05

Une fenêtre ouverte sur la création

Feng Ying nous explique comment est organisée la collaboration entre le Ballet central et l'Opéra de Paris. « Chaque année, nous avons un échange, soit de danseurs étoiles, soit de chorégraphes. Quand ce sont les danseurs, on fait des binômes. L'échange est facile puisque la langue du ballet, c'est le français, et puis les techniques sont similaires. Les danseurs chinois ont beaucoup appris depuis le début de la coopération. Au début, nous avons assimilé le ballet romantique : Giselle, Don Quichotte, ou encore Sylvia, puis des choses plus contemporaines par la suite. Quand ce sont les chorégraphes qui viennent, on leur demande de nous enseigner les chorégraphies de tel ou tel ballet, ou bien on leur propose de créer un ballet ou une pièce sur un thème lié à la Chine », nous explique Feng Ying. Pour la première édition du festival Croisements par exemple, un chorégraphe français avait créé une pièce intitulée Mélange dans laquelle il avait lié musique chinoise et ballet. 

Une relation particulière s'est créée avec le chorégraphe français Roland Petit, dont beaucoup de chorégraphies ont été présentées durant le gala : « Roland Petit est un grand ami du Ballet central, il venait très souvent pour travailler avec nous. Notre danseuse étoile Wang Qimin a été son élève de très nombreuses années », ajoute Feng Ying. 

Comme nous le décrit la directrice du Ballet central, cette collaboration est aussi l'occasion pour les danseurs de découvrir du répertoire plus contemporain : « Cela nous a fait connaître L'Oiseau de Feu par Maurice Béjart ou encore créer des chorégraphies avec des Bertrand D'At qui a concocté en 2012 un ballet sur Le Chant de la Terre de Mahler qui s'inspire de poèmes de Wang Wei , Li Bai et Meng Haoran. Ou encore des chorégraphies sur The Great Gig in the Sky de Pink Floyd grâce à Roland Petit. »

Évidemment, cela représente aussi un moyen pour les chorégraphes français de découvrir le niveau artistique de la troupe chinoise. Roland Petit s'exclamait d'ailleurs en 2005 lors de sa venue en Chine pour faire répéter son Carmen : « J'ai été tout à fait ébahi de découvrir que le Ballet central compte des artistes de grand talent, surtout parmi les femmes. Leur niveau est absolument comparable à ce qui se fait de mieux au plan international. Il y a aussi plusieurs danseurs masculins qui sont très bons.» 


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