Dernière mise à jour à 17h21 le 25/06
Des employés préparent des copies imprimées de classiques bouddhistes chez Yangzhou Classics Reproductions Co, le 20 juin 2018. (China Daily) |
Un Tripitaka datant de la dynastie Song (960-1279), une précieuse collection de classiques bouddhistes anciens, a été réimprimé grâce aux efforts conjoints de chercheurs chinois et japonais.
La collection réimprimée contient 5 500 volumes, pèse pas moins d'une tonne et son prix est de 2,66 millions de yuans (413 000 dollars).
Compilée pour la toute première fois au monastère Sixi Yuanjue à Huzhou pendant la dynastie des Song du Nord (960-1127), la collection, intitulée « Sixizang », fut achevée en 1132 mais fut plus tard détruite pendant la guerre.
Cependant, un ensemble complet de classiques a été conservé dans un monastère au Japon. Une partie de la collection a été rachetée par l'historien chinois Yang Shoujing de 1880 à 1884.
En 2012, des chercheurs chinois et japonais se sont joints aux travaux de recherche pour la publication des classiques bouddhistes.
Une cérémonie a eu lieu le 23 juin dernier à Huzhou, dans la province du Zhejiang, pour marquer la publication de ces classiques anciens après plus de 1 000 ans.
« Les érudits japonais ont déployé des efforts considérables pour rendre ce projet possible : non seulement cela permettra de produire une collection complète de classiques bouddhistes, mais cela servira aussi de repère dans l'histoire des échanges culturels sino-japonais », a déclaré Li Jining, chercheur à la Bibliothèque nationale de Chine.
C'est la société Yangzhou Classics Reproductions Co, une entreprise de la province du Jiangsu spécialisée dans la réimpression de classiques anciens utilisant des techniques traditionnelles, qui a entrepris le projet d'impression.
Rappelant le dur labeur de recherche et d'impression de ces sept dernières années, Xu Liling, chef de projet, n'a pas pu retenir ses larmes.
« Quand le lecteur flash contenant les classiques manquants m'a été remis du Japon, je l'ai serré dans mes bras, je tremblais, trop excité pour dire un mot ».
La Bibliothèque nationale de Chine et le Temple Iwaya-ji au Japon, qui conservaient les classiques depuis la dynastie Song, ont été les premières institutions chinoises et japonaises à recevoir la nouvelle édition du « Sixizang ».