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Dévalutation de la livre sterling, des opportunités à Londres

le Quotidien du Peuple en ligne | 17.02.2017 16h27

A Londres, l'impact de Brexit se fait sentir sur le marché immobilier commercial avec une chute des transactions, mais tout n'est pas noir avec le fait que les investisseurs chinois ont été les plus actifs, a rapporté le Wall Street Journal.

Les volumes de transactions des acheteurs chinois ont dépassé les trois milliards de livres sterling (3,75 milliards de dollars) en 2016, derrière les Britanniques mais devant les Américains ou les Européens, a indiqué le Cabinet conseil immobilier Jones Lang LaSalle (JLL).

La monnaie anglaise a perdu d'environ 12% de sa valeur contre le renminbi, ou le yuan, depuis le vote de la Grande-Bretagne en juin dernier pour quitter l'Union européenne, ce qui a ouvert de bonnes opportunités pour les investisseurs chinois.

Un immeuble de bureaux situé à Paddington, a été vendu cette année à la CC Land Holdings, financé par le magnat de l'immobilier de Hong Kong Cheung Chung Kiu, pour 292 millions de livres. Au mois de janvier, une filiale du conglomérat hongkongais Emperor Group a acheté un complexe avec des bureaux et boutiques dans le Soho de Londres pour 260 millions de livres.

La société immobilière new-yorkaise Real Capital Analytics a déclaré que le volume des opérations immobilières commerciales de Londres a chuté de 45% à 21,5 milliards de livres depuis 2015. Le retrait d'autres investisseurs étrangers fait également ressortir l'afflux des acheteurs chinois.

De nombreux investisseurs ont choisi de patienter face à l'incertitude politique sur l'impact de Brexit, le prix élevé après un boom pluriannuel et des rendements qui ont atteint quasiment un creux record, cependant les acheteurs chinois sont persuadés qu'il reste de bonnes affaires à faire.

Les données du Real Capital ont montré que le taux moyen de capitalisation était de 2,6% pour les bureaux à Hong Kong contre 4,2% pour ceux du West End de Londres fin 2016.

«Il est clair que les rendements sont nettement plus élevés à Londres», a souligné Eric Pang, responsable du bureau chinois de JLL.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Guangqi CUI)
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