Dernière mise à jour à 10h52 le 02/02
Le Premier ministre maltais Joseph Muscat a déclaré mercredi qu'il n'y avait pas besoin d'adopter une approche musclée pour régler le problème des migrations dans le centre de la Méditerranée.
Malte a fait des migrations l'une de ses priorités pendant les six mois de sa présidence de l'Union européenne (UE).
S'exprimant à la suite d'une réunion bilatérale avec la Première ministre norvégienne Erna Solberg, M. Muscat a déclaré que les migrations étaient un problème sécuritaire et humain.
Le Premier ministre maltais a parlé du besoin d'adopter une approche rationnelle pour trouver des solutions à ce problème.
Les problèmes de sécurité liés aux migrations peuvent être réglés de manière sensée et rationnelle, a indiqué M. Muscat, qui a réaffirmé le besoin de s'associer à la Libye pour les résoudre.
Il a souligné que la Libye avait besoin d'aide pour gérer ses propres frontières, compte tenu de la faiblesse du gouvernement au pouvoir, et qu'il fallait engager des discussions avec ce pays.
M. Muscat a ajouté qu'il ne s'agissait pas de repousser les migrants vers leur pays d'origine.
En 2013, le gouvernement maltais a été vivement critiqué pour avoir menacé de renvoyer les migrants africains en Libye.
Le Premier ministre a ajouté qu'une déclaration sur la question des migrations serait mise au point au cours du prochain sommet informel de l'UE, qui s'ouvrira vendredi à Malte.