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Attaque près du Louvre : un acte "visiblement terroriste" selon Bernard Cazeneuve

Xinhua | 04.02.2017 08h17

Le Premier ministre français Bernard Cazeneuve a indiqué que l'attaque sur un militaire survenue ce vendredi matin près du musée du Louvre à Paris était "visiblement terroriste" soulignant qu'un "événement grave de sécurité publique en cours à Paris quartier du Louvre" lors d'un déplacement à Bayeux (Calvados).

"Un fonctionnaire qui était en charge de la sécurité a été agressé, visiblement dans le cadre d'une tentative d'attaque à caractère terroriste. Il faut être prudent, mais j'ai cette information" a-t-il déclaré.

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a salué "l'extrême réactivité des militaires de l'opération Sentinelle et des forces de police qui ont neutralisé un individu avant son entrée dans le Carrousel du Louvre".

Selon le préfet de la République de Paris, un homme armé d'une machette a tenté d'agresser une patrouille de militaire de l'opération Sentinelle, devant l'entrée du Carrousel du Louvre, à l'extérieur du musée. Il aurait crié "Allah akbar" et aurait menacé les militaires. Il a blessé l'un d'eux légèrement au cuir chevelu avant que les trois autres militaires ne lui tirent dessus à cinq reprises, le blessant grièvement à l'abdomen, selon le préfet. L'agresseur était "conscient" lors de sa prise en charge par les secours.

Plusieurs médias français ont rapporté que le parquet antiterroriste ouvrait une enquête. La rue de Rivoli, qui longe le musée du Louvre, a été évacuée ainsi que la cour du Louvre, devant la pyramide et la station du métro "Palais Royal Musée du Louvre" est fermée au public le temps de l'opération.

Les 1 000 visiteurs qui se trouvaient dans le musée du Louvre au moment des faits sont toujours confinés par mesure de sécurité comme l'a indiqué le préfet de Paris : "ils ont été confinés dans des parties sécurisées du Louvre" et "seront évacués du musée par petits groupes".

Selon Benoît Brulon, porte-parole de l'opération Sentinelle, la patrouille attaquée était un "quadrinome", composé de quatre soldats et il a également affirmé que le militaire blessé n'était pas celui qui avait fait feu sur l'assaillant.

Selon plusieurs médias français, un deuxième homme aurait été interpellé sur les lieux de l'attaque.

(Rédacteurs :Qian HE, Wei SHAN)
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