Dernière mise à jour à 08h44 le 10/02
Les forces armées brésiliennes ont pris en main mercredi les opérations de maintien de l'ordre dans l'Etat d'Espirito Santo, dans le sud-est du pays, après qu'une grève de la police a fait grimper en flèche la violence dans la région.
Après cinq jours de grève, le nombre de meurtres a explosé, avec 90 homicides signalés depuis samedi. Les agents de police se sont mis en grève pour demander des salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail, a rapporté l'agence de presse Globo sur son site internet.
Selon l'agence de presse Agencia Brasil, le gouvernement de l'Etat d'Espirito Santo a officiellement confié les opérations de maintien de l'ordre aux forces armées.
La vague de criminalité et d'insécurité qui déferle sur l'Espirito Santo a quasiment paralysé l'Etat, perturbant les transports publics et les commerces.
"Les bus ne circulent plus à Victoria (la capitale de l'Espirito Santo). Les écoles et les universités sont fermées, les hôpitaux et les administrations ne proposent plus aucun service. Certaines banques et certains centres commerciaux ont également cessé d'opérer", a déclaré l'agence de presse.
Des représentants de la police ont rencontré des législateurs et des responsables du gouvernement pour discuter de leurs exigences, mais aucun accord n'a pour l'instant été conclu.