Dernière mise à jour à 15h38 le 09/02
Présentation d’un modèle de vélos partagés de la startup Bluegogo à Beijing le 23 novembre 2016. (Photo/China Daily) |
Bluegogo, une startup chinoise qui avait prévu d'entrer dans le marché des transports publics américain avec ses vélos en libre-service, est en attente d'un permis après avoir reçu des plaintes d'officiels locaux.
Cette société basée à Beijing a récemment fait face à des résistances sur son premier marché américain, dans la ville de San Francisco, où siègent d'autres entreprises de l'économie partagée telles qu'Uber, Lyft et Airbnb.
Contrairement à la plupart des conceptions de bicyclettes, les vélos de Bluegogo sont équipés de serrures intelligentes et de systèmes GPS qui permettent aux personnes de les localiser et de les déverrouiller à l'aide de leurs smartphones, et ainsi les laisser dans n'importe quelle station sans blocage. Le service coûte seulement 99 cents pour 30 minutes.
La firme chinoise qui devait lancer le projet le mois dernier, a été avertie par la municipalité de San Francisco de se voir confisquer ses vélos et risquer une amende si elle se lançait dans l'affaire sans autorisation.
Les responsables municipaux, qui ont considéré Bluegogo comme une startup «voyouse», ont craint que la société n'envoie des dizaines de milliers de vélos encombrer les trottoirs publics. L'entreprise chinoise n'a pas encore révélé le nombre mis à disposition dans la ville.
Lors de conférence de presse qui a eu le 18 janvier, le superviseur de la préfecture Aaron Peskin a déclaré : «Ces entreprises technologiques arrogantes s'excusent à chaque fois ou demandent la permission plus tard. C'est la première fois que nous prenons les devants.»
D'après Ilya Movshovich, vice-président des opérations américaines de Bluegogo : «Nous espérons toujours arriver à un accord concernant l'utilisation des infrastructures publiques. On a rencontré la ville pour la dernière fois le 25 janvier et attendons les permis. La semaine prochaine, nous ferons sortir plus de vélos pour les placer dans nos stations de location.»