Dernière mise à jour à 16h34 le 14/02
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré lundi qu'il fallait améliorer la gouvernance pour rétablir la confiance des populations, à l'occasion du 5e Sommet mondial des gouvernements qui se déroule à Dubaï (Emirats arabes unis).
"Si l'on examine les problèmes actuels de gouvernance au niveau des pays, entre les pays ou de gouvernance multilatérale dans le monde, nous faisons face à un terrible manque de confiance", a-t-il constaté.
Et de déplorer "un manque de confiance entre les peuples, entre les gouvernements et la classe politique. Il y a un manque de confiance entre les pays et un manque de confiance concernant la gouvernance des institutions multilatérales mondiales", a poursuivi le nouveau chef de l'ONU.
Le Sommet mondial des gouvernements est une plateforme qui réunit chaque année des dirigeants et des décideurs politiques et qui présente les tendances à venir en matière de politique économique, de services gouvernementaux, de gouvernance ou encore d'innovation.
M. Guterres a jugé qu'une réforme était nécessaire pour "réconcilier les gens avec la classe politique".
Selon lui, il est indispensable d'améliorer la gouvernance et d'améliorer la confiance entre les gouvernements et les populations. "Nous avons besoin de solutions mondiales et les solutions mondiales requièrent des institutions multilatérales capables de jouer leur rôle".
Il a par ailleurs renouvelé sa détermination à réformer l'ONU, notamment les secteurs du développement et des opérations de maintien de la paix, insistant sur la nécessité de réformer la manière dont l'ONU est gérée.
"Nous avons des réglementations qui empêchent l'ONU d'agir efficacement. Nous devons créer une confiance mutuelle entre les différents Etats membres - le Groupe des pays occidentaux, le G77, tous les autres - pour leur faire comprendre qu'il est dans l'intérêt de tous d'avoir une ONU plus souple, plus décentralisée, avec des procédures plus simplifiées".