Dernière mise à jour à 08h27 le 07/04
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, a déclaré jeudi que les frappes aériennes lancées par l'armée syrienne contre la ville de Khan Cheikhoun, contrôlée par les rebelles, avaient touché un entrepôt des rebelles qui contenait des armes chimiques, démentant toute utilisation de gaz toxique par l'armée de l'air syrienne.
Lors d'une conférence de presse convoquée pour répondre aux accusations selon lesquelles le gouvernement syrien aurait utilisé du gaz toxique jeudi dans des frappes sur la ville de Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib, tuant 70 personnes, M. Mouallem a déclaré qu'ils s'agissait de "mensonges".
Il s'est interrogé sur la rapidité des puissances mondiales à accuser le gouvernement syrien, une heure seulement après l'attaque.
Le chef de la diplomatie syrienne a réaffirmé que "l'armée syrienne n'avait pas utilisé et n'utiliserait jamais d'armes chimiques" et qu'elle n'avait plus d'armes de ce type à sa disposition.