Dernière mise à jour à 10h05 le 04/05
Le Premier ministre belge Charles Michel s'est présenté au Parlement européen jeudi pour mettre en avant sa conception de l'avenir de l'Union, mettant l'accent sur les trois exigences de "la prospérité, la sécurité et les valeurs européennes".
Une centaine d'eurodéputés se sont réunis au Parlement européen à Bruxelles pour écouter le discours de Charles Michel sur l'avenir de l'Europe, rapporte le journal belge "La Libre".
M. Michel a commencé son discours en déclarant que "l'Union européenne fait face à un moment charnière. L'Europe est trop souvent associée à la mondialisation, l'opacité, l'austérité et la technocratie".
Il poursuit avec des références à un nouveau "chemin", celui de la primauté politique et démocratique dans les Etats membres et au sein de l'UE.
Il attache ensuite de l'importance à une Europe "engagée" pour mieux confronter les extrémistes qui agitent les peurs pour monter les peuples les uns contre les autres. Il a ensuite souligné la nécessité de convaincre les citoyens de cette plus-value, en leur présentant des résultats concrets.
"L'Europe va mieux, nos frontières sont mieux contrôlées, nous devons revenir vers nos fondamentaux de l'idée européenne, avec un idéal : la paix et la légalité, la liberté et la démocratie".
Le plus conséquent dans le discours de Charles Michel est l'accent qu'il a mis sur les trois éxigences de "la prospérité, la sécurité et les valeurs européennes".
"J'identifie trois exigences pour donner un nouvel élan à notre Alliance. Exigence de prospérité, exigence de sécurité et exigence de valeur".
Après Charles Michel, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a pris la parole et a plaidé au Premier ministre belge de faire preuve de la même générosité à l'égard des fonctionnaires britanniques qui veulent acquérir la nationalité belge.
"Le personnel britannique de l'UE à Bruxelles devrait recevoir des passeports belges après le Brexit s'il le souhaite", a déclaré jeudi Jean-Claude Juncker au Premier ministre belge, lui demandant de mettre fin à une politique de rejet de la plupart des demandes.