Dernière mise à jour à 15h33 le 01/11
Le 28 octobre heure locale à New York, une nouvelle est arrivée de l'Organisation des Nations Unies : la Chine a encore une fois été massivement élue membre du Conseil des droits de l'homme. C'est la seconde fois que la Chine est réélue.
Le Conseil des droits de l'homme a été créé en 2006. C'est l'organisme globalement responsable des droits de l'homme le plus important des Nations Unies, et il compte 47 Etats membres élus par l'Assemblée générale des Nations Unies. La Chine a certes pu être plusieurs fois massivement élue au Conseil des droits de l'homme, mais après cette nouvelle réélection, on ne peut que dire que c'est un motif de grande satisfaction pour la diplomatie chinoise dans le domaine des droits de l'homme.
Le Parti Communiste Chinois et le gouvernement chinois ont toujours respecté et garanti les droits de l'homme, respecté le principe de l'universalité des droits de l'homme en fonction des conditions réelles de la Chine, continué à promouvoir le développement économique et social, amélioré le bien-être des personnes, promu l'équité et la justice sociale, renforcé la protection des droits de l'homme et l'Etat de droit, lutté pour la promotion d'un développement global et coordonné des droits économiques, sociaux, culturels mais aussi des droits civils et politiques, augmenté de manière significative le niveau des droits des gens à la subsistance et au développement, s'engageant sur une voie de développement des droits de l'homme adaptée aux conditions nationales de la Chine.
La Chine ne s'est jamais exprimée de manière légère et isolée sur les droits de l'homme. En septembre 2015, dans son message de félicitations adressé au « Forum de Beijing sur les droits de l'homme 2015 », le secrétaire général Xi Jinping a souligné les liens entre les droits de l'homme et la paix, proposant deux concepts « inébranlables » : la Chine s'est engagée de manière inébranlable sur la voie d'un développement pacifique, et elle fait progresser de manière tout aussi inébranlable la cause des droits de l'homme en Chine et la cause des droits humains dans le monde. Dans le même temps, la Chine a étroitement lié les droits de l'homme et le développement, et a toujours défendu l'idée que le droit à la subsistance et au développement se voie accorder la priorité. Les concepts et idées du droit à la subsistance et au développement sont le souhait profond des pays en développement, mais aussi une contribution de ces pays aux théories et aux systèmes internationaux des droits de l'homme.
A l'horizon 2020, la construction d'une société modérément prospère en Chine permettra à tous ses habitants de sortir de la pauvreté. En outre, la Chine est attachée au concept de développement innovant, coordonné, vert, ouvert et partagé en tant que guide pour atteindre ses objectifs de développement, insistant par ailleurs sur un développement durable axé sur l'homme. En s'appuyant sur la Constitution et la loi, la Chine met également activement en œuvre son troisième plan d'action national pour les droits de l'homme fondé sur le droit, le « Plan d'action national des droits de l'homme (2016-2020) » ; on peut donc s'attendre à des progrès encore plus remarquables dans le domaine des droits de l'homme en Chine.
Aujourd'hui, le monde est témoin de l'émergence des pays en développement, mais il doit également faire face à la réalité du déséquilibre Nord-Sud en matière de développement. La Chine soutient et met en œuvre l'agenda 2030 pour le développement durable de l'ONU ; en septembre de cette année, grâce aux efforts actifs de la Chine, le Sommet du G20 de Hangzhou a pour la première fois, par l'entremise du « Plan d'action du Groupe des Vingt pour la mise en œuvre de l'agenda 2030 pour le développement durable » insisté sur le caractère spécifique et opérationnel du programme 2030 de développement durable. La Chine a joué un rôle de premier plan dans le processus de mise en œuvre de l'agenda 2030 pour le développement durable.
(Par Liu Huawen, directeur exécutif du Centre de recherche sur les droits de l'homme à l'Académie chinoise des sciences sociales.)