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L'interdiction de voyager "n'est pas la meilleure façon" de protéger l'Amérique et les autres pays, selon Guterres

Xinhua | 02.02.2017 10h19

Mercredi, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré mercredi à New York que l'interdiction de voyager imposée aux réfugiés et aux immigrants de sept pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord "n'est pas la meilleure façon de protéger les Etats-Unis et les autres pays," et a dit espérer que cette mesure "sera retirée dès que possible."

Le Secrétaire général a fait ces remarques en réponse à la question d'un journaliste lors d'un point de presse à New York sur son voyage en Éthiopie où il a assisté au sommet de l'Union africaine.

Lundi, à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, M. Guterres a félicité les pays africains qui ouvrent leurs frontières aux réfugiés et aux personnes qui fuient la violence alors que d'autres régions du monde, y compris dans les pays développés de l'Occident, ferment leurs frontières et construisent des murs.

"À mon avis, compte tenu des graves préoccupations qui existent quant à la possibilité d'infiltration terroriste, ce n'est pas la meilleure façon de protéger les États-Unis ou les autres pays," a-t-il dit. "Je ne pense pas que cela soit une façon efficace de se protéger.''

"Ce qui manquait, c'était la possibilité d'avoir une approche globale du problème,'' a dit M. Guterres concernant l'interdiction américaine, ajoutant qu'il est très important de réexaminer ''les situations éminemment dramatiques auxquelles sont confrontés les réfugiés lorsqu'ils n'ont aucune chance d'être protégés.''

"Je pense que cette mesure doit être retirée le plus tôt possible," a souligné le chef de l'ONU.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Wei SHAN)
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