Dernière mise à jour à 10h52 le 02/02
La présidence française a officiellement réagi aux accusations faites ce mercredi par François Fillon, qui a déclaré que les révélations sur l'éventuel emploi fictif de son épouse était un "coup d'État institutionnel venu du pouvoir et de la gauche".
"Le seul pouvoir, en l'occurrence, c'est celui de la justice, qu'on doit laisser travailler, et les seules exigences sont celles de la transparence et de l'exemplarité" a répondu l'entourage du chef de l'Etat français, par déclaration de l'Elysée.
Selon une enquête d'opinion Elabe pour le quotidien français Les Echos et Radio Classique publiée ce mercredi, le candidat de la droite et du centre à la présidentielle serait éliminé dès le premier tour, avec 19% à 20% des voix selon la candidature du centriste François Bayrou (Modem) qui doit se prononcer mi-février.
Selon des informations divulguées ce mercredi par la chaîne française BFMTV, l'épouse de François Fillon, Penelope Fillon aurait confirmé aux enquêteurs lors de son audition lundi 30 janvier dernier "ne pas avoir retrouvé ses contrats de travail ni de les avoir signés".
Plusieurs dissensions font leur apparition au sein du parti Les Républicains puisque le député Georges Fenech a déclaré ce mercredi qu'il fallait un autre candidat à l'élection présidentielle : "Nous ne pouvons pas continuer avec un candidat en extrême difficulté" a-t-il affirmé à plusieurs médias français. Il a été contredit par Anne Levade, présidente de la Haute autorité pour la primaire de la droite, qui a indiqué que "la primaire n'était pas caduque".