Dernière mise à jour à 10h21 le 20/04
La Maison Blanche a démenti jeudi les informations selon lesquelles le Secrétaire à la défense James Mattis aurait conseillé au président Donald Trump de ne pas procéder aux frappes contre la Syrie sans avoir obtenu l'accord du Congrès.
"Les informations selon lesquelles M. Mattis a exhorté le président à chercher à obtenir l'approbation du Congrès avant de procéder aux frappes contre la Syrie la semaine dernière sont complètement fausses", selon un communiqué de la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders.
"Comme le Secrétaire à la défense James Mattis l'a expliqué hier à l'ensemble des membres du Congrès, le président a ordonné les frappes, de façon appropriée, en vertu des pouvoirs que la Constitution lui confère", peut-on lire dans le communiqué.
Cette réponse a été apportée après que des médias américains ont cité des sources gouvernementales et militaires selon lesquelles M. Mattis aurait exhorté M. Trump à chercher à obtenir l'accord du Congrès avant de punir la Syrie, pour une attaque chimique douteuse.
Impatient de proférer ses tweets véhéments à l'encontre du gouvernement syrien, M. Trump aurait ignoré les recommandations de M. Mattis.
En coordination avec la France et le Royaume-Uni, les Etats-Unis ont lancé des missiles sur trois cibles syriennes censées contenir, fabriquer ou élaborer des armes chimiques.
Cette attaque a été effectuée sans l'approbation que doit donner, conformément à la Charte des Nations Unies, le Conseil de sécurité de l'ONU, et sans s'adosser à des constatations de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, chargée par les Nations Unies d'ouvrir une enquête sur l'utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie.
Les Etats-Unis, et leurs alliés, invoquent avoir obtenu des preuves qui corroborent leurs allégations, mais n'ont encore divulgué aucun document fiable.