Dernière mise à jour à 08h24 le 03/02
Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, en visite à Séoul, a réaffirmé jeudi que les Etats-Unis restaient engagés à défendre la Corée du Sud.
Arrivé plus tôt dans la journée dans la capitale sud-coréenne, le nouveau chef du Pentagone a indiqué que le gouvernement de Donald Trump considérait les menaces nucléaires de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) comme une priorité des Etats-Unis sur le plan sécuritaire.
M. Mattis s'est entretenu avec Kim Kwan-jin, haut conseiller présidentiel sud-coréen à la sécurité, qui a salué la décision de M. Mattis de faire de la Corée du Sud sa première destination à l'étranger à la suite de son investiture au Pentagone, jugeant cette visite très opportune compte tenu des tensions entraînées par les menaces nucléaires et de missile de la RPDC sur le plan sécuritaire.
Le dirigeant de la RPDC, Kim Jong Un, a affirmé récemment dans son message du Nouvel An que son pays était entré dans la phase finale d'un tir d'essai d'un missile balistique de longue portée.
MM. Mattis et Kim ont décidé d'accélérer le déploiement du bouclier antimissile américain THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) en Corée du Sud.
Séoul et Washington avaient annoncé en juillet dernier leur décision d'installer une batterie du système THAAD sur le sol sud-coréen d'ici à la fin de cette année. Selon les médias locaux, l'installation pourrait être achevée entre mai et juillet.
MM. Mattis et Kim ont également échangé leurs points de vue sur la nécessité de renforcer l'alliance entre les deux pays, promettant de maintenir d'étroites communications afin de riposter aux menaces croissantes que pose la RPDC.
Le nouveau chef du Pentagone rencontrera également son homologue sud-coréen Han Min-koo vendredi matin avant de se rendre au Japon pour une visite de 48 heures.