François Hollande appelle au "respect" lors d'un déplacement à Aubervilliers

Le chef de l'Etat français a appelé au "respect" lors d'un déplacement ce mardi matin à la mission locale d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), soulignant qu'il "n'y a pas de vie en commun, s'il n'y a pas de respect", alors qu'une vingtaine de personnes ont été interpellées suite à des heurts dans la nuit de lundi à mardi en Seine-Saint-Denis et dans le Val-d'Oise, selon plusieurs médias locaux.

Ce déplacement était prévu avant l'agression de Théo le 2 février dernier lors d'un contrôle de police à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), comme l'ont indiqué plusieurs médias français.

"Je refuserai aussi toutes les provocations, tous ceux qui veulent diviser, qui veulent séparer, qui veulent opposer, qui veulent briser ce qui est la vie en commun", a déclaré François Hollande, ajoutant qu'il fallait que "justice passe".

Il a également condamné les violences qui ont eu lieu en marge des manifestations pacifiques en soutien au jeune homme, notamment le week-end dernier à Bobigny (Seine-Saint-Denis) et Argenteuil (Val-d'Oise), et la nuit de lundi : "On ne peut pas accepter, à cause d'un drame que j'ai moi-même dénoncé, qu'il y ait de la casse", a-t-il affirmé.

Le ministre français de l'Intérieur, Bruno Le Roux, a appelé "au calme". Il se rendra ce mardi dans l'après-midi à Sarcelles (Val-d'Oise) pour rassurer les habitants.

Dans la nuit de lundi à mardi, douze personnes ont été interpellées en Seine-Saint-Denis, où trois véhicules ont été incendiés, et onze autres ont été arrêtées dans le Val-d'Oise.