Dernière mise à jour à 08h32 le 03/02
Le Premier ministre somalien, Omar Abdirashid Ali Sharmarke, a accusé mercredi les pays voisins d'ingérence dans les prochaines élections présidentielles auxquelles se présentent 24 candidats.
M. Sharmarke a déclaré lors d'une conférence de presse à Mogadiscio qu'il existe un agenda politique dans lequel les pays contributeurs de troupes sont impliqués pour qu'un candidat en particulier remportent les élections qui se dérouleront le 8 février.
"Nous nous trouvons dans une situation très sensible pour l'instant, ce sont les élections, la pression et l'ingérence de certains pays étrangers sont fortes, et il faut qu'ils respectent et évitent d'interférer pour nous permettre de décider de notre futur", a-t-il souligné.
Le Premier ministre somalien sortant n'a pas mentionné les noms des pays auxquels il fait référence, mais a seulement déclaré qu'il s'agit des pays qui fournissent une assistance sécuritaire à la Somalie.
"Ces pays fournissent une assistance sécuritaire à notre pays, mais ils ne doivent pas interférer dans nos élections. Ils devraient laisser à nos députés le choix de leurs votes. Nous sommes un Etat souverain", a insisté M. Sharmarke.
Quelques 24 candidats se présenteront à la présidentielle du 8 février, après plusieurs reports occasionnés par des différends entre clans et les élections des membres des deux chambres.
Le président en exercice Hassan Cheikh Mohamud, son Premier ministre Shamarke et l'ancien président Shariff Cheikh Ahmed font partie des candidats en lice.